La terreur blanche de 1815 à Montpellier : violences et transition de pouvoir

Créateur

Contributeur

Kirschleger, Pierre-Yves

Éditeur

Mémoire de Master 1 : Histoire : Montpellier 3

Date de création

2023

Format

170 p.

Identifiant

Archives municipales (Montpellier) - 3MEM55

Résumé

Après la campagne de France perdue en avril 1814 par les troupes de Napoléon, Louis XVIII monte sur le trône d’une France où la monarchie est restaurée. S’ensuit une courte période où la royauté dirige le pays, cependant, Bonaparte décide lui-même de mettre fin à son exil sur l’île d’Elbe et de reconquérir son Empire. Les Cent-Jours débutent le 1er mars 1815, au moment où Napoléon foule le sol français, à Golfe-Juan. Ce débarquement entraine toutes sortes d’exactions en France, avec une opposition royalistes/patriotes. Dans la ville de Montpellier, c’est surtout une exacerbation des tensions qui est visible avec l’opposition entre le général Gilly (un impérial commandant la place forte et réfugié dans la Citadelle) et le marquis de Montcalm (dépêché par le neveu du roi pour constituer une armée de volontaires). La violence se déchaine finalement le 27 juin à l’annonce de la défaite de Waterloo et de la seconde abdication de l’Empereur des Français. Le 2 juillet, une nouvelle journée d’émeutes endeuille la ville et le bilan total de ces deux journées d’émeutes est entre 55 et 70 tués, avec une centaine de blessés. La transition entre régime impérial et royal s’effectue tout au long de l’été 1815 avec une répression féroce dans Montpellier et l’Hérault (emprisonnements, épuration administrative…). Le calme revient peu à peu, malgré quelques incidents au mois d’août 1815. Le cycle de violence populaire se termine, les prisonniers victimes d’arrestations arbitraires sont libérés et la Terreur bascule progressivement vers une dimension légale.

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