Félix Froissart et l'affaire Dreyfus : étude de l'engagement dreyfusard d'un catholique et ancien procureur général (d'après son journal Affaire Dreyfus conservé au musée de Bretagne - Rennes)

Créateur

Contributeur

Karila-Cohen, Pierre
Gicquel, Samuel

Éditeur

Mémoire de master recherche 2e année : Histoire Civilisations Patrimoine. Histoire Sciences Sociales : Rennes 2

Date de création

2022

Format

1 vol. (442 p.)

Identifiant

Bibliothèque François-Lebrun (Rennes 2) - MH 4082

Résumé

En 1894, comme la majorité des Français, Félix Froissart est convaincu de la culpabilité du capitaine Dreyfus, condamné à la dégradation et à la déportation pour intelligence avec l’Allemagne. C’est en 1897, lorsque l’Affaire est relancée, qu’il commence à avoir des doutes sur la culpabilité du capitaine. De 1898 à 1915 il tient alors un journal intitulé Affaire Dreyfus dans lequel il note toutes ses analyses et opinions sur l’affaire Dreyfus. Son journal est le support de son immense enquête personnelle. Il dépouille et analyse tous les textes juridiques des procès de l’Affaire. Il obtient la certitude de l’innocence du capitaine. Dès lors, il s’engage aux côtés des dreyfusards, comme magistrat et comme catholique, pour la défende de la justice et de la vérité. Il cherche à établir les faits sur l’Affaire. Il tente de diffuser une opinion dreyfusarde. Il s’investit en offrant charité et compassion, en soutenant, en aidant et en conseillant Alfred Dreyfus et ses défenseurs. Il dénonce les excès antidreyfusards de la société, des institutions et des gens d’Église. Guidé par son éthique professionnelle et sa foi, il se rallie au camp dreyfusard.