Les Cahiers du Cercle Proudhon, 1912-1913, ou l’élaboration d’une synthèse idéologique de troisième voie, combinant le national et le social, afin de combattre le système plouto-démocratique

Créateur

Contributeur

Forlin, Olivier

Éditeur

Master 2 : Histoire : Grenoble

Date de création

2018

Format

1 vol. (183 p.)

Résumé

Les Cahiers du Cercle Proudhon représentent un jalon essentiel et pourtant méconnu de l’histoire des idées politiques françaises, durant la première moitié du XXe siècle. En fait, cette revue périodique éphémère, qui n’a paru que durant deux années, entre 1912 et 1913, disparue avec l’échec du Cercle Proudhon, à l’été 1914. Il est intéressant d’observer que les Cahiers, tout comme le Cercle Proudhon d’ailleurs, ont cherché à rassembler, à réunir des militants nationalistes maurassiens avec des combattants syndicalistes révolutionnaires, telle l’alliance contre-nature de l’Action française et de la CGT. Au fondement idéologique et doctrinal des Cahiers, il y a en fait la tentative d’Union Sacrée de rapprochement entre deux forces politiques majeures et ennemies déclarées du système plouto-démocratique, soit les nationalistes et les syndicalistes. Derrière la critique commune de la démocratie bourgeoise ainsi que l’hostilité à l’encontre du capitalisme ploutocratique, il y a surtout la volonté de dépasser les clivages politiques et les antagonismes philosophiques, afin d’élaborer une doctrine inédite de combat pour détruire le système plouto-démocratique. Ainsi, les Cahiers deviennent alors le laboratoire idéologique où va s’élaborer une doctrine de troisième voie, réunissant des nationalistes et des syndicalistes, voulant opérer la synthèse du national et du social, afin d’abattre définitivement la démocratie bourgeoise ainsi que la ploutocratie capitaliste. Enfin, les Cahiers du Cercle Proudhon ont toujours fait l’objet de vives polémiques et controverses, tant historiques qu’intellectuelles, puisque l’interprétation et l’analyse politiques de ceux-ci varient, d’un mouvement préfasciste et précurseur de l’idéologie nationale-socialiste, à une revue davantage considérée telle la matrice philosophique et doctrinale d’une révolution conservatrice à la française, où se mêlent et se combinent ensemble, la Tradition avec la Révolution. [résumé de l'auteur)

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