La reconnaissance des enfants naturels et mineurs à Bourbon au 19ème siècle

Contributeur

Ève, Prosper

Éditeur

Master : Histoire : La Réunion

Date de création

2011

Identifiant

Bibliothèque Universitaire (Réunion - Droit-Lettres)

Résumé

La structure politique et sociale de la colonie bourbonnaise soulève un problème auprès de la population : elle ne perçoit pas toujours l'utilité d'enregistrer ses naissances. C'est pourquoi, l'île a un nombre important de naissances illégitimes, fruits des amours entre maître et esclaves, mais aussi d'unions non consacrées dans la population libre et entre esclaves eux même. L'évolution constante des structures familiales, nous pousse à rechercher comment s'organise au sein de la société bourbonnaise, la protection des enfants. Des questions de haute importance au sujet des intérêts matériels et moraux, de l'éducation des mineurs, se posent dans des situations tragiques telle la mort d'un parent. A Bourbon, au XIXème siècle, les enfants naissent et grandissent dans des conditions et milieux de vie très différents. Leurs droits juridiques dépendent de leur origine sociale. Dans cette société, l'enfant qui n'est pas reconnu et qui est mineur, ne dispose d'aucun droit. Sa protection et son éducation sont confiées aux membres du conseil en cas d'impossibilité des parents. La mise en place du conseil de famille est très importante pour la survie des enfants. Cependant la mise en tutelle ne concerne que les enfants de familles libres.